Liaison : 115 km - Spéciale : 120 km - Liaison : 260 km - Total : 495 km
PHILIPPE GACHE TERMINE 20E D’UNE PREMIÈRE SPÉCIALE TRÈS DIFFICILE !
L’organisation avait annoncé une surprise pour cette première spéciale et s’en fut une pour les concurrents qui ont connu certaines difficultés à en sortir. Le parcours, tracé sur des pistes sablonneuses bordées de pins, était creusé d’ornières de sable très mou. Difficile pour des quatre roues motrices et encore plus pour des buggies deux roues motrices. Malgré cette configuration, Philippe Gache et Philippe Monnet ont sorti leur épingle du jeu en terminant respectivement 20e et 66e sur 180 concurrents au départ. Malheureusement, Abdou Thiam, Bernard Anquetil et Philippe Godet ont connu quelques soucis et attendent le camion T4 dans la spéciale. « J’ai roulé tranquillement, le bras à la portière, confie Philippe Gache à l’arrivée, car je voulais préserver le Desert Buggy. Nous attends des nouvelles des autres Desert Buggy et du T4... »
CLASSEMENT PROVISOIRE DE LA PREMIÈRE SPÉCIALE 1. Sousa/Schulz (Volkswagen) en 1h20’38 2. De Villiers/Von Zitzewitz (Volkswagen) en 1h23’09 3. Sainz/Perin (Volkswagen) en 1h23’16 4. Vatanen/Pons (Volkswagen) en 1h23’16 5. Miller/Pitchford (Volkswagen) en 1h24’34 20. GACHE (DESERT BUGGY) en 1h33’59 66. MONNET (DESERT BUGGY) en 2h
TOUS LES ‘DESERT BUGGY’ SONT EN ROUTE POUR L’AFRIQUE !
Hier, la journée... et la nuit, ont été plutôt éprouvante pour l’équipe des Desert Buggy mais au final, tout le monde a repris la route et roulé la spéciale du jour. Ce deuxième secteur sélectif portugais était relativement dangereux aujourd’hui car la piste très glissante et à flan de ravin. Philippe Gache termine la spéciale en 24e position et se retrouve 19e au général après avoir assuré sur ce terrain humide et étroit, peu propice au Desert Buggy. PHILIPPE GACHE (France) DESERT BUGGY N°330 : « J’ai été très prudent aujourd’hui car la piste était étroite et pas vraiment confortable pour les autos. J’ai suivi Shmakov un moment, sans prendre de risque, mais je suis très content de l’auto qui est légère et tourne bien. Je n’ai pas pu naviguer aujourd’hui car mon trip était bloqué et j’ai suivi les traces. Il faut être patient, bientôt le terrain sera propice au Desert Buggy. »
PHILIPPE MONNET (France) DESERT BUGGY N°425 : Le navigateur solitaire a perdu un peu de temps aujourd’hui car il a crevé mais il est en route pour Malaga et l’embarcadère.
ABDOU THIAM (Sénégal) DESERT BUGGY N°426 : Hier, le sympathique Sénégalais a connu pas mal de galères après avoir cassé la boîte de vitesse. Il est tout de même arrivé à Portimao à 3h30’ du matin et a pu repartir ce matin... Malheureusement, il a cassé un triangle dans la spéciale d’aujourd’hui mais a pu réparer à l’assistance et partir pour Malaga.
PHILIPPE GODET (France) DESERT BUGGY N°427 : Hier, Philippe Godet a connu un problème de moteur dans la spéciale. Après avoir remplacé le boîtier électronique, il a pu repartir lui aussi.
BERNARD ANQUETIL (France) DESERT BUGGY N°428 : Ce n’est qu’à 6h du matin que Bernard Anquetil a rallié Portimao, après une nuit de galère. « Il était frigorifié comme un esquimau, commentait Yves Loubet, team manager du team SMG, mais nous avons réparé les triangles cassés et aujourd’hui, il n’a pas eu de problème. »
RÉSULTAT PROVISOIRE DE LA SPÉCIALE 1. Sainz/Perin (Volkswagen) en 59’26 2. Alphand/Picard (Mitsubishi) en 59’55 3. Roma/Cruz (Mitsubishi) en 59’55 24. PHILIPPE GACHE (DESERT BUGGY) en 1h07’35 140. PHILIPPE GODET (DESERT BUGGY) en 1h23’46 149. PHILIPPE MONNET (DESERT BUGGY) en 1h25’36 162. BERNARD ANQUETIL (DESERT BUGGY) en 1h28’01 173. ABDOU THIAM (DESERT BUGGY) en 1h44’24 CLASSEMENT PROVISOIRE GÉNÉRAL 1.Sousa/Schulz (Volkswagen) en 2h21’57 2. Sainz/Perin (Volkswagen) en 2h22’42 3. De Villiers/Von Zitzewitz (Volkswagen) en 2h24’09 19. PHILIPPE GACHE (DESERT BUGGY) en 2h41’34 86. PHILIPPE GODET (DESERT BUGGY) en 3h28’47 148. PHILIPPE MONNET (DESERT BUGGY) en 9h23’46 162. ABDOU THIAM (DESERT BUGGY) en 9h44’24 173. BERNARD ANQUETIL (DESERT BUGGY) en 19h48’01
Liaison : 205 km - Spéciale : 252 km - Liaison : 192 km - Total : 649 km
Après les deux belles spéciales portugaises, les concurrents ont pris le bateau à Malaga pour débarquer à Nador, au Maroc. Ce matin, ils ont attaqué la première spéciale africaine avec beaucoup de plaisir mais une grande vigilance car le terrain était dangereux et très cassant. Philippe Godet a rallié le bivouac d’Er Rachidia sans problème alors que Philippe Gache, qui avait très bien roulé jusqu’au CP1, a été contraint de rentrer sur trois roues...
PHILIPPE MONNET (France) DESERT BUGGY N°425 : « Hier et aujourd’hui, tout s’est merveilleusement bien passé pour moi. Je n’ai rencontré aucun souci mais je roule aussi en préservant le matériel. Le Desert Buggy est super à piloter, très agréable et efficace dans le cassant. Il passe partout ! »
PHILIPPE GACHE (France) DESERT BUGGY N°330 : « J’étais très content car pour la première fois de ma vie, je naviguais et je me débrouillais plutôt bien. Bien entendu, j’avais baissé le rythme mais je roulais relativement vite tout de même. Malheureusement, après 50km, le volant m’a fait une embardée. Je me suis arrêté mais je n’ai rien vu... le problème a empiré et à 15 km de l’arrivée, j’avais les roues avant en chasse-neige. Je ne pouvais plus avancer mais j’ai enlevé la roue, mis une sangle et baissé l’arrière du buggy et je suis rentré ainsi, sur trois roues. »
À l’heure de ce communiqué, Abdou Thiam est sorti de la spéciale mais n’est pas arrivé à Er Rachidia et nous attendons des nouvelles de Philippe Monnet qui a cassé un triangle et de Bernard Anquetil.
Liaison : 96 km - Spéciale : 405 km - Liaison : 178 km - Total : 679 km.
DU PLAISIR POUR PHILIPPE GACHE ET PHILIPPE GODET AU VOLANT DU DESERT BUGGY MONOPLACE
Ce matin, tous les Desert Buggy ont pris la piste malgré une rentrée tardive, 6h du matin, pour Bernard Anquetil. Cette deuxième spéciale marocaine est longue de 400 km et les concurrents franchissent les premières dunes mais doivent également traverser les « champs » d’herbes à chameaux, un très long chott rapide et déjouer tous les pièges cachés dans la poussière.
Philippe Gache, 28e, et Philippe Godet, 62e, sont sortis sans encombre de cette spéciale très difficile et se sont vraiment fait plaisir à piloter le Desert Buggy. Philippe Monnet est sorti de la spéciale en 99e position tandis que Abdou Thiam et Bernard Anquetil, à l’heure de ce communiqué de presse, sont encore sur la piste.
PHILIPPE GACHE (France) DESERT BUGGY N°330 : « J’ai doublé au moins 100 concurrents aujourd’hui...et sans dégonfler ! Je me suis vraiment régalé à piloter le Desert Buggy et j’ai même navigué sans me perdre. Je me prends vraiment au jeu... Mais j’ai aussi eu de la chance car je me suis ‘tanké’ sur un tas de sable en sortant des traces car il y avait trop de fesh-fesh. J’avais les 4 roues dans le vide mais heureusement, quand la poussière est tombée, j’ai vu qu’il y avait un 4x4 de touristes à côté de moi et ils m’ont sorti à la sangle ! Sur le chott, j’ai poussé une pointe à 170 km/h puis j’ai levé le pied pour préserver le matériel. »
PHILIPPE GODET (France) DESERT BUGGY N°427 : « J’ai crevé avant le fesh-fesh mais en dehors de ça, je n’ai eu aucun problème. Sur le chott, je suis monté à 164 km/h et dans les dunes, j’ai roulé comme en moto : en surfant sur les crêtes et en regardant où étaient les meilleurs passages... Ca passait sans problème et je n’ai eu aucune appréhension d’aborder les dunes seul. Par contre, j’ai trouvé que c’était rapide par endroit, comme une spéciale de WRC ! »
Liaison : 170 km - Spéciale : 325 km - Liaison : 280 km - Total : 775 km.
LES DESERT BUGGY SORTENT ENTRENT DEMAIN EN MAURITANIE
Ils sont cinq Desert Buggy a Tan Tan mais malheureusement, Bernard Anquetil n’a pas réussi a sortir de la spéciale en temps et en heure car il s’est ensablé hier et a été mis hors course. Les quatre rescapés du Maroc vont entrer en Mauritanie avec la même motivation : rallier Atar puis Dakar !
PHILIPPE GACHE (France) DESERT BUGGY N°330 : « J’ai super bien roulé jusqu’au dernier CP, dans les vingt, malheureusement, pour éviter un motard, je me suis ‘tanké’ dans un oued rempli de fesh-fesh et j’ai perdu 15 minutes. »
PHILIPPE MONNET (France) DESERT BUGGY N°425 : Rencontré à son arrivée au bivouac de Ouarzazate, Philippe Monnet raconte ses mésaventures : « Dans la spéciale d’Er Rachidia, j’ai cassé un triangle et la roue avant gauche a lâché dans la liaison... J’ai donc bricolé le tout, mis les roues de secours sur l’arrière droit, modifié l’amortisseur et je suis rentré sur trois roues ! Bon d’accord, ça faisait un peu triporteur marocain qui partait au marché vendre ses légumes mais ça roule très bien comme ça. Aujourd’hui, l’accélérateur est resté grippé à fond... J’ai démonté l’admission et graissé le clapet et je suis reparti. Après les dunes, le Buggy s’est arrêté... J’ai trifouillé un peu à tout et une heure après il a démarré. Il y avait des zones de fesh fesh incroyables, j’ai bien cru que j’allais y rester et j’ai réussi à passer mais plus tard, j’ai tapé une pierre car je n’ai pas encore bien la largeur du Desert Buggy dans l’œil et j’ai crevé des deux roues gauches... Il faut savoir bricoler quand on roule sur le ‘jeune’ Desert Buggy mais je prends un pied d’enfer quand je roule ! » Aujourd’hui, Philippe Monnet est rentré à la ficelle, tiré par Thiam sur 270 km. « Ce matin, comme je suis parti tard, ça a un peu bouchonné mais tout s’est très bien passé jusqu’à 1 km de l’arrivée où j’ai eu une coupure moteur. »
ABDOU THIAM (Sénégal) DESERT BUGGY N°426 : « Tout a marché parfaitement aujourd’hui. Enfin... mais l’engin est « énorme », c’est la voiture la plus rigolote que j’ai jamais pilotée. Je me régale et je signe pour l’an prochain ! »
PHILIPPE GODET (France) DESERT BUGGY N°427 : « J’ai crevé trois fois aujourd’hui. La première au km 200, ensuite à 5 km de l’arrivée et la troisième au bivouac. Maintenant, j’ai le buggy bien en main et je m’amuse mais c’est une auto sportive et physique avec un concept très sympa. »
Liaison : 414 km - Spéciale : 394 km - Liaison : 9 km - Total : 817 km.
Ce matin, les premières autos ont quitté le bivouac de Tan Tan vers 6h, dans la tempête de sable qui soufflait depuis la veille. Ensuite, fait très étonnant pour la région et la saison, la pluie est arrivée et a transformé les pistes en tracés de boue... Tan Tan - Zouérate est une spéciale classique du Dakar avec une partie très rapide qui fait la part belle au pilotage, du hors-piste et du franchissement de dunes.
PHILIPPE GACHE (France) DESERT BUGGY N°330 - 13e SP -34 général : « Tout s’est parfaitement bien passé aujourd’hui. J’ai roulé un moment avec Beñat Errandonea (Buggy SMG) et je l’ai doublé. Le Desert Buggy est vraiment fabuleux et quand nous aurons peaufiné les détails qui pèchent par leur jeunesse, ce sera un jouet formidable. Il y avait des parties rapides aujourd’hui, tout en pilotage, et je me suis régalé. »
ABDOU THIAM (Sénégal) DESERT BUGGY N°426 - 22e SP - 58 général : « En 2005, j’ai abandonné dans cette spéciale et je suis resté six jours dans le désert... j’avais donc une revanche à prendre et je suis très heureux d’être ici, et avec un bon résultat. Demain, il y a de grandes dunes et je ne voulais pas être dans le paquet de ceux qui vont passer dans du sable très brassé. Je voulais simplement reprendre ma place dans le rallye et voilà qui est fait maintenant je peux faire ma course d’attente ! »
PHILIPPE MONNET (France) DESERT BUGGY N°425 - 27e SP - 56 général : « Tout a très bien marché aujourd’hui, j’ai juste eu un crevaison qui m’a fait perdre un peu de temps. Pour le reste, le Desert Buggy a très bien marché. »
PHILIPPE GODET (France) DESERT BUGGY N°427 - 46e SP - 55 général : « C’était vraiment une très belle journée que dans le sable, donc du terrain adapté à nos Desert Buggy. C’était une belle spéciale et nous avons tous repris nos places. »
Hier la tempête de sable s’est levée sur Zouérate et l’organisation a eu la très bonne idée de raccourcir la spéciale, réputée très dure, de 134 km. La visibilité étant très réduite et les rafales de vent très violentes, les hélicoptères ne pouvaient plus voler. Comme le sable était très, très mou, de nombreux concurrents auraient du mal à sortir des dunes. Philippe Gache, Philippe Godet et Philippe Monnet ont rallié Atar, la mi-course. Malheureusement, Abdou Thiam connu un problème de moteur et est monté sur le camion-balai, ce qui a entraîné sa mise hors course.
PHILIPPE GACHE (France) DESERT BUGGY N°330 : « Hier, j’ai suivi Beñat (Errandonea) sur le gros buggy SMG et comme cela m’évitait ainsi de faire de la navigation, j’ai roulé le bras à la portière... Par contre, je me suis retrouvé ensablé dans les dunes et j’ai dû attendre 2h qu’un camion veuille bien me tirer et c’était le T4 de Schlesser, des amis, sinon j’y serais encore, personne ne te vient en aide alors que cela leur prendrait une minute pour donner un petit coup de sangle. Il n’y a plus de solidarité... Je suis vraiment désolé pour Abdou. Notre T4 a eu un souci mécanique au Maroc et a été passé en T5 et Abdou est monté dans le camion-balai... Maintenant, nous devons emmener les trois autos restantes à Dakar. Nous faisons la maintenance des Buggies ; nous changeons les boîtes etc... »
PHILIPPE GODET (France) DESERT BUGGY N°427 : « On est là malgré tous nos soucis ! La spéciale d’hier était dure et heureusement qu’ils l’ont coupée. La tempête était terrible, le sable super mou et l’erg a traversé de 10 km... Mais je m’amuse vraiment bien avec cette voiture et quand les problèmes de jeunesse auront été résolus, ce sera une super auto ! »
PHILIPPE MONNET (France) DESERT BUGGY N°425 : Le navigateur français a cassé un triangle dans la spéciale et attendait le T5 pour revenir à Atar.
PHILIPPE GACHE SE CLASSE 13E DE LA SPÉCIALE LA PLUS DIFFICILE AU VOLANT DU DESERT BUGGY
Comme chaque année, l’étape suivant la journée de repos est redoutable et celle de Atar-Tichit n’a pas démenti la tradition. Plus de 600 km de spéciale avec des ergs à franchir, de pistes sinueuses et sablonneuses, des parcours empierrés... et à l’arrivée, un bivouac marathon, sans assistance avant de repartir sur Nema.
PHILIPPE GACHE (France) DESERT BUGGY N°330 : « J’ai roulé à mon rythme sans trop forcer, et au CP3, j’étais en huitième position... Mais ensuite, j’ai crevé et la nuit, on ne voit rien du tout... J’ai dû ralentir et j’ai perdu du temps. C’était difficile mais le buggy s’est comporté extrêmement bien. Ce soir, pas d’assistance, il va falloir réviser le buggy nous-même. »
PHILIPPE MONNET (France) DESERT BUGGY N°425 : « Malheureusement, je ne suis pas arrivé en temps et en heure pour pouvoir repartir et je suis hors-course... C’est vraiment dommage car je commençais à avoir l’auto bien en main et je m’amusais... J’ai cassé à nouveau un triangle dans la spéciale qui ralliait Atar et passer les dunes sur trois roues, ce n’est pas facile ! Le camion d’assistance est venu me chercher mais il a eu du mal à traverser les dunes... quand on y est arrivé, c’était trop tard...
PHILIPPE GODET (France) DESERT BUGGY N°427 : À l’heure de ce communiqué, Philippe Godet n’a pas encore passé CP2...
Liaison : 0 km - Spéciale : 494 km - Liaison : 3 km - Total : 497 km.
PHILIPPE GACHE ET LE DESERT BUGGY, 35e À NÉMA !
Quand on le voit descendre du Desert Buggy, le regard hagard et le visage plein de poussière, on ne peut avoir que du respect pour Philippe Gache qui a réussi, après 1100 km de spéciale sans assistance, à amener le Desert Buggy à Néma. La spéciale de la journée était en grande partie sur des pistes sinueuses, dans du sable mou et brassé et sur la fin, sur du terrain rapide. Malheureusement, Philippe Godet, tout aussi héroïque, a fait demi-tour dans la spéciale d’hier et se retrouve, ce soir, à Tidjikdja.
PHILIPPE GACHE (France) DESERT BUGGY N°330 : « C’est vraiment éprouvant et épuisant, confie le pilote français à l’arrivée au bivouac de Néma. Hier, nous avons roulé 600 km et aujourd’hui 500... Tout cela sans assistance à Tichit, ce qui rend les choses encore plus difficiles. Mais je suis content d’être ici, à Néma, après les deux plus grosses spéciales du Dakar. J’ai été obligé de rouler doucement car j’ai crevé très vite deux pneus sur la même pierre et je n’avais plus de roues de secours... Ça calme et j’ai donc roulé comme sur des œufs pour arriver à Néma sans encombre. Je suis content car c’est aussi la première fois que je vois le rocher des Éléphants... C’est magique comme endroit. »
Liaison : 10 km - Spéciale : 366 km - Liaison : 24 km - Total : 400 km.
PHILIPPE GACHE DOUCEMENT MAIS À NÉMA !
La spéciale Néma-Néma, qui remplaçait celle de Tombouctou annulée pour des raisons de sécurité, était très rapide. Le parcours, tracé sur des pistes étroites et sablonneuses, serpentait entre les maigres arbres du Sahel. Malgré quelques soucis, Philippe a rallié Néma en 81e position, se rapprochant chaque jour un peu plus de Dakar.
PHILIPPE GACHE (France) DESERT BUGGY N°330 : « En début de spéciale, j’ai accroché les deux tuyaux du système de gonflage-dégonflage, confie-t-il à l’arrivée au bivouac poussiéreux de Néma. Je me suis retrouvé avec deux pneus à plat et j’ai donc mis les roues de secours. Ensuite, j’ai roulé comme sur des œufs car je n’avais plus de roue, j’ai piloté doucement pour ne pas crever une fois de plus et préserver le Desert Buggy. Mais je suis content d’être ici, à Néma. Demain nous partons pour une liaison de 250 km jusqu’à Ayoun El Atrous et ensuite, nous serons en Afrique noire. »
Liaison : 110 km - Spéciale : 257 km - Liaison : 117 km - Total : 484 km.
PHILIPPE GACHE ET LE DESERT BUGGY : J-3 POUR L’ARRIVÉE À DAKAR !
Le Dakar a repris sa course dans le Sahel et a quitté la Mauritanie pour entrer au pays des gens qui sourient, le Mali. Au bivouac de Kayes, basé sur l’aéroport, il fait chaud et le vent est tombé... Philippe Gache a signé à nouveau l’exploit de se classer dans les 30e (27e de la spéciale) tout seul au volant de son Desert Buggy et sur un tracé difficile en navigation. Il fallait non seulement piloter sur les pistes sinueuses mais également éviter les nombreux arbres et animaux et trouver son chemin au milieu de la poussière.
PHILIPPE GACHE (France) DESERT BUGGY N° 330 : « Les 100 premiers kilomètres, j’ai roulé seul mais comme je devais faire attention à la navigation, je n’allais pas très vite. Isabelle Patissier est alors passée et je l’ai suivi pendant un long moment, mais je trouvais qu’elle ne roulait pas assez vite à mon goût... Je suis alors repassé devant et j’ai terminé tout seul. Je suis assez content car j’ai navigué alors que c’était difficile et je ne me suis pas trompé. Mais il fallait vraiment faire attention car c’était très étroit et dans ces contrées, les arbres traversent souvent la piste ! »
Liaison : 180 km - Spéciale : 260 km - Liaison : 18 km - Total : 458 km
PHILIPPE GACHE SE RAPPROCHE DE DAKAR AU VOLANT DU DESERT BUGGY
Après treize jours de course, le Dakar est entré au Sénégal. Le Sahel a laissé place à la savane avec ses baobabs, ses animaux et de nombreuses pistes sablonneuses serpentant entre les arbres et d’autres, plus rapides, en latérite. Cette dernière spéciale demandait une certaine acuité pour trouver la bonne piste et beaucoup de concentration pour éviter les pièges de l’Afrique, un exploit pour Philippe Gache qui n’avait jamais navigué, ni même regardé GPS avant de se lancer seul, dans ce Dakar, au volant d’un Desert Buggy monoplace. Arrivé à Tambacounda, à deux jours maintenant de la ligne d’arrivée, Philippe Gache signe le 25e temps de la spéciale !
PHILIPPE GACHE (France) DESERT BUGGY N°330 : « La navigation était très compliquée aujourd’hui mais je m’en suis bien sorti dans la ‘forêt’ malgré toutes les pistes et les traces qu’il y avait. Par contre, je dois rouler plus doucement car ce n’est pas aisé de regarder où l’on met les roues et de regarder le road book et le GPS en même temps. Cette partie, très technique, n’était pas évidente pour les buggies très larges mais par contre, le fait que je n’ai pas de carrosserie à l’avant est un gros avantage car je vois où je mets les roues. J’aurais aimé m’éclater dans la partie plus rapide mais j’avais une auto devant moi et je n’arrivais pas à me rapprocher assez d’elle pour faire sonner le Sentinel... j’ai dû rester dans sa poussière, un peu frustré. Demain, Dakar... »
Liaison : 124 km - Spéciale : 225 km - Liaison : 227 km - Total : 576 km.
PHILIPPE GACHE A EMMENÉ LE DESERT BUGGY JUSQU’À DAKAR !
Lisbonne-Dakar, quasiment 8000 kilomètres en tout terrain, c’est long et c’est difficile mais Philippe Gache a signé l’exploit de terminer la course la plus dure au Monde au volant d’un buggy monoplace. La prouesse est d’autant plus grande que le Français n’avait jamais navigué de sa vie ! Aujourd’hui encore, malgré la poussière qui stagnait faute de vent, il termine 34e et se classe 31e au général.
PHILIPPE GACHE (France) DESERT BUGGY N°330 : « Je ne lâche jamais ! commente Philippe Gache à l’arrivée au Méridien de Dakar. Je suis à Dakar, presque dans les 30 premiers malgré tous les problèmes de jeunesse rencontrés avec le Desert Buggy. Je suis vraiment heureux car je suis certain que sans problème, c’est une auto pour terminer dans les 20... et cela pour 100 000 euros ! Ce matin, j’avais décidé d’attendre Beñat (Errandonea) au premier village mais je me faisais tout le temps klaxonné parce que je ne roulais pas assez vite et quand les concurrents me doublaient, je ne voyais plus rien à cause de la poussière. J’ai donc décidé à un moment donné, de partir tout seul et de rouler seul... Cela s’est plutôt bien passé. Je suis vraiment content, c’était une grande aventure !
CHAPEAU BAS, MONSIEUR GACHE, VAINQUEUR DE LA CATÉGORIE SOLO !
Dakar, la plage et le Lac Rose autant de noms mythiques et de rêves pour les concurrents du Dakar. Après avoir parcouru plus de 8000 kilomètres, Philippe Gache est monté sur le podium du lac Rose avec son « Desert Buggy » que durant tout le Dakar les gens ont appelé avec admiration et respect ‘le petit buggy’. Philippe Gache, le pistard, s’est lancé seul sur les pistes du Dakar, au volant du Desert Buggy monoplace de sa fabrication, alors qu’il n’avait navigué et remporte la catégorie SOLO... Après avoir résolu quelques problèmes de jeunesse, il a démontré que le Desert Buggy était une auto performante en se classant 31e au classement général.
PHILIPPE GACHE (France) DESERT BUGGY N°330 : « Après tous les efforts et la folie de se lancer dans ce projet, c’est une belle récompense d’être à Dakar ! Quand je pense que ce buggy n’existait pas il y a six mois, je n’en reviens pas ! Les hommes du team SMG sont explosés de fatigue, ils ont travaillé toutes les nuits avec ardeur et motivation et je les en remercie chaleureusement. Hier soir, ils ne réalisaient même pas qu’ils étaient à Dakar... Nous n’avons pas fait le même Dakar que les autres, c’est d’autant plus gratifiant d’être ici ! »
